L'arnaque des substituts de viande

Le seul point "positif" de ces simili-aliments est l'impact moins néfaste que la viande sur l'environnement. Et-c'est-tout!

En revanche, ces produits n'ont absolument rien de naturel. Ce sont des chimistes qui les conçoivent dans des labos pour le compte de grandes entreprises de l'agroalimentaire qui investissent énormément d'argent dans cette filière.

Ces produits industriels ultra transformés, dans lesquels les aliments bruts sont réduits à leur portion congrue, sont nocifs pour la santé. Les consommateurs ont la satisfaction d'agir pour la planète, mais dans le cas présent, ils le font au détriment de leur santé. En effet, des déséquilibres du microbiote intestinal et les maladies inflammatoires des intestins qui en découlent ont d'ores et déjà été démontrées*.

J'aimerais aussi, à travers cet article, mettre en garde contre les fast foods qui proposent des formules végan. Là encore, le seul point positif, c'est l'impact sur l'environnement, mais cette alternative aux fast foods traditionnels ne vaut pas mieux sur le plan de la santé.

Pour être clair, si l'on veut devenir végétalien et irréprochable au point de vue de l'impact environnemental, il suffit de cuisiner les légumineuses entières, consommer d'autres produits végétaux bruts riches en protéines végétales et excellents d'un point de vue nutritionnel, comme les fruits oléagineux (noix, amandes, noisettes, cacahuètes...), les graines (courge, tournesol, lin...), les produits peu transformés à base de soja (tofu, tempeh...), et compléter tout cela par de bons fruits et de bons légumes de saison. Avec internet, les recettes ne manquent pas et l'on peut donner libre cours à sa créativité.

Si c'est difficile, il vaut encore mieux choisir de réduire sa consommation de viande, au profit d'une viande de qualité et locale, tout en complétant cet apport animal avec les produits bruts auxquels j'ai fait allusion dans le paragraphe précédent. Ce sera une démarche bien plus honnête que celle de se nourrir de substituts de viande industriels.

Sources:

*Alison L. Brichacek et al., Ultra-Processed Foods: A Narrative Review of the Impact on the Human Gut Microbiome and Variations in Classification Methods, https://doi.org/10.3390/nu16111738